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Vocalise d'un murmure.
26 novembre 2007

L'exquis raffinement des lendemains.

Vomissures au coin des yeux, des relents d'assassinat. L'art pour l'art, le mal pour le mal. J'entend encore les soupirs. Petites larmes qui perlent sans raison.

"Jaime bien"
"Moi aussi"

La bouche sèche à embrasser le vide. Corps qui se tendent comme des arcs, raidis, avides. Courbatures d'être demeurés crispés dans cette étreinte. Cela a-t-il duré une heure ou un siècle ?
Je refuse ce genre de coïncidence, comme si tes doigts sur ma nuque ça n'était pas qu'un hasard. Y'a des silences qui trompent pas.
Le lendemain nous a cueilli sur le parquet, les volets sont restés fermés, le temps de cacher la gêne sous des oripeaux de bienséance. Sourires. Léger souffle d'innocence qui achève de s'envoler quond la porte s'ouvre - déjà, enfin. Sordide réalité et mal de tête en perspective.

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