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Vocalise d'un murmure.
10 juin 2007

Vieil air de jazz.

;;  une falaise, le vide, et deux grands corps cassés qui s'balancent comme des parapluies fermés. Battement de cil, instantannée falsifiée, envers du décor et disque rayé qui bascule. Corps épuisés abandonnés essouflés, réclament tout juste misère pour crier un peu plus longtemps qu'il veulent suivre la marche pour nous survivre, pour être à travers nous, même si leurs yeux sont malades, sont à bout, beuglent la liberté à travers leur cécité bandante.
C'est majestueux comme un cygne à qui il manque une aile, c'est foutument joli pourtant, et l'imperfection fait loi, j'm'abstiens de commenter la chose, se passe elle même d'histoire par sa présence dans ma mémoire.
Dégage le néant, on en fait quoi de toute cette opacité, la matité phosphorescente comme dirait l'autre, le faire vivre dans toutes les langues du monde, mais bordel, tu me manques tellement qu'c'est à s'en crever les yeux, à refuser de voir autre chose et vivre dans le souv'nir. Tu sais comme c'est chiant la vie là ?
Les vieux couples à moi toute seule j'ai biin connu, bien vécu, bien compris,
Aphrosine,
ect.

La Hache_Loïc L. <3

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Commentaires
G
ravie de participer à ton inspiration ou à son expression.<br /> merde pour la philo
G
"leur cécité bandante"... + 3
Vocalise d'un murmure.
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